Le monument commémoratif dans l'espace public: polémique du genre

Statue de Sir John A. Macdonald déboulonnéé, la tête détachée (non visible).
La statue du Monument à John A. Macdonald (1895) par George Edward Wade a été déboulonnée le 29 août 2020. Photographie libre de droits issue par No Borders Media.

Publié le 19 novembre 2021 par Émy Charron-Milot


Le monument commémoratif dans l'espace public: polémique du genre

Bonjour chers lecteurs et chères lectrices,

Dans le cadre des précédents billets, nous nous sommes intéressé·e·s à deux grandes catégories dans l'art public montréalais, les beaux-arts et les murales peintes. Mon but premier, évoqué lors de mon billet d'introduction, était de naviguer chacun des genres artistiques répertoriés dans l'application mobile MONA. Dans cet ordre d'idées, les arts décoratifs auraient dû être les suivants à faire l'objet d'une entrée de blogue. Or, il m'a semblé plus opportun de consacrer les deux prochains textes à la question de l'heure: le monument commémoratif. Vous l'aurez probablement remarqué, le monument est au centre de vives contestations depuis les dernières années, et avec raison. Je me concentrerai donc à la présentation des grandes lignes de ce qui constitue la problématique entourant le monument et plus précisément de certaines oeuvres commémoratives situées ici même, à Montréal, qui font l'objet de contestations. Pour se faire, il faudra se pencher sur des définitions du monument en soi, de décolonisation et de commémoration dans l'espace public, auxquelles je mêlerai des exemples d'oeuvres près de nous.

Décoloniser l'espace public, toujours une nécessité

Il peut paraître désuet de parler de la décolonisation de notre société et particulièrement de notre espace public. Les grands régimes colonialistes et impérialistes de ce monde n'ont-ils pas été relégués à l'histoire? Si cette période peut sembler lointaine, ses effets continuent d'être ressentis, même après la disparition d'une domination coloniale active. Effectivement, comme le souligne Geneviève Kouby, professeure de droit public et de science politique à l'Université Paris 8, les deux grandes motivations sous-tendant les efforts colonisateurs français, et par extension britanniques, étaient le « droit d'exploitation et le devoir de civilisation » (Dimier par Kouby 2008: 12). À l'évidence, ces territoires n'étaient pas inoccupés ni peuplés de groupes dits « primitifs ». Néanmoins, les arguments de l'exploitation de territoires « vierges » et de la civilisation de populations « rudimentaires » ont servi à justifier la colonisation de nombreux territoires. De fait, cette occupation territoriale a mené à l'appropriation des ressources premières qui s'y trouvaient et à l'assujettissement des populations préétablies (Kouby 2008). Ces dernières ont, par ailleurs, été soumises à des traitements racistes, cette idéologie étant une partie intégrante du système colonialiste.

En tant que Canadienne, la colonisation m'est longtemps apparue comme un phénomène éloigné possédant peu d'impact sur ma façon d'agir, de penser et sur le paysage m'environnant. À l'évidence, les effets du colonialisme dans nos sociétés actuelles demeurent largement incompris, et ce, malgré leur omniprésence parmi nous. En effet, jusqu'au ravivement des protestations liées aux monuments, notamment avec le mouvement Black Lives Matter, il me semblait que la colonisation demeurait un évènement historique éloigné, duquel peu d'éléments perduraient aujourd'hui. La réalité est cependant toute autre. J'ai été surprise en apprenant, au cours de ma préparation pour le présent texte, que dix-sept colonies existaient toujours en 2019 (Pidoux 2019). C'est donc peu dire que la colonisation demeure un phénomène d'actualité dans nos sociétés contemporaines. Si ce phénomène peut apparaître comme un poids immensément lourd à supporter, les oppressions (néo)coloniales sont couramment invibilisées et elles peuvent être difficiles à cerner. En outre, pour les groupes ayant été particulièrement ciblés par de telles violences, citons notamment les Premières Nations, ce passé colonial et la douleur qu'il évoque sont constamment réitérés par ces symboles omniprésents. Le monument commémoratif peut être compris comme symbole, souvent imposant, de la colonisation, sans oublier toutes les instances où des institutions, des rues, des parcs, et même la monnaie portent le nom ou l'image de moments et de figures dit·e·s important·e·s de ce passé. À la lumière de ces affirmations se révèle la nécessité d'entreprendre la décolonisation de nos sociétés, tant au niveau collectif qu'individuel. Cette opération lente et ardue vise la disparition des dominations coloniales. Afin de parvenir à une indépendance complète du régime colonialiste, il faut effectuer le processus dans l'ensemble des sphères sociétales, incluant la scène artistique. À cet effet, les monuments constituent une part intégrante de la décolonisation des arts et de l'espace public.

« Je me souviens » et la (nécessité de la) commémoration

La préparation de ce billet coïncide de près avec le jour du Souvenir, observé annuellement le 11 novembre au Canada. Cette célébration de la mémoire des personnes décédées dans le cadre de conflits armés reflète deux aspects fortement intéressants, soit l'importance accordée à la commémoration et la persistance de l'héritage colonial. À cet effet, l'article dédié au jour du Souvenir dans l'Enclycopédie canadienne témoigne d'un attachement encore très ancré dans une dynamique coloniale : « Le jour du Souvenir est une journée commémorative annuelle qui est observée dans de nombreux pays du Commonwealth, y compris au Canada [...]» (Marsh 2021).

Dans le but d'élucider la problématique entourant le monument public, il convient de s'attarder, momentanément, au genre artistique comme tel. Ainsi, le monument est une forme artistique qui revêt une importante valeur symbolique et qui vise à matérialiser et à immortaliser l'histoire, incluant ses évènements et ses figures majeures (Gérin 2019). On peut donc comprendre l'abondance de monuments à Montréal, ou dans toutes autres villes, comme une tentative de légitimation de son histoire et d'affirmation d'une identité collective au sein de sa population (Gérin 2019). Comme tout genre artistique, le monument se décline en plusieurs formes. Attardons-nous cependant à sa forme traditionnelle, le monument commémoratif imposant (imposing memorial) comme le définit Susanne Buckley-Zistel, professeure d’études sur la paix et les conflits à l'Université Philipps de Marbourg, en Allemagne (2021). Conventionnellement, le monument commémoratif est sculptural, fait à partir de matériaux durables (bronze, fer, marbre, granit, etc.) et suivant une forme pyramidale ou droite. De cette façon, la figure commémorée est habituellement située au sommet d'une haute composition ou d'un imposant socle, surblompant le public. Buckley-Zistel souligne également que ce type d'oeuvre cherche à glorifier un passé souvent violent et à proposer une compréhension claire et limpide des évènements représentés (2021). Dans cet ordre d'idée, ce qui est commémoré par le monument doit être explicité, sans laisser place à l'interprétation.

Paradoxalement, l'absence de contextualisation et de nuancement des évènements et des figures commémorées pose justement problème. Du reste, la problématique entourant les monuments commémoratifs n'est pas inédite, elle perdure depuis plusieurs siècles déjà, et ce, partout dans le monde. Dans les dernières années, la question a été ravivée par un mouvement contestataire sud-africain en 2015 entourant la statue de Cecil John Rhodes, lequel a ensuite été consolidé en 2017 par les manifestations contre la présence du monument de Robert E. Lee en Virginie, aux États-Unis (Alvarez Hernandez 2021). Depuis les protestations entourant les monuments se sont propagées au Canada et dans le reste du monde.

« La mémoire de qui ? La mémoire pour quoi ?1»

Ces questions énoncées par Annie Gérin nous rappellent que les monuments sont des vestiges d'une période passée. De plus, elles soulèvent la compréhension d'une histoire multiple et équivoque, où la mémoire commémorée par un monument peut très bien être comprise positivement ou négativement selon le point de vue du spectateur ou de la spectatrice qui le regarde.

Le monument à Paul de Chomedey.
Le Monument à Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve (1893) par Louis-Philippe Hébert à la Place d'Armes. Il est possible de voir les statues de Mance et de Closse ainsi que le bas-relief illustrant La Signature à Meudon de l'acte de fondation de Ville-Marie.
détail du monument à Paul de Chomedey.
Détail des statues de Le Moyne et de l'Iroquois dans le Monument à Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve. Le bas-relief illustrant Le Massacre de Dollard des Ormeaux est également visible au centre.

À titre d'exemple, lorsque le Monument à Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve par Louis-Philippe Hébert fut inauguré en 1893, il s'agissait alors d'un monument à l'occasion du 250e anniversaire de la fondation de la ville de Montréal (Gauthier 2007). Cette imposante oeuvre de bronze et de granit (Art public Montréal 2021) présente une composition pyramidale, au sommet de laquelle trône triomphalement le premier gouverneur de Montréal. Plusieurs évènements sont convoqués, notamment à travers les quatre bas-reliefs, illustrant La Signature à Meudon de l'acte de fondation de Ville-Marie, La Première messe célébrée le 18 mai 1642, Le Massacre de Dollard des Ormeaux et L.Escarmouche du 30 mars 1644 (Gauthier 2007). De plus, Hébert ajoute un quatuor de figures accroupies à chaque coin du piédestal surélevant Chomedey, lesquelles sont Jeanne Mance, Charles Le Moyne, Lambert Closse et un Iroquois (Gauthier 2007). Il est difficile d'ignorer la contradiction entre les représentations personnalisées de chaque individu et la figure stéréotypée de l'autochtone, incarnant l'individu « primitif » à coloniser mentionné plus tôt. Ainsi, ce monument rappelle la fondation de la colonie depuis un point de vue colonialiste. Elle commémore la mise sur pied ardue de Montréal, du fait notamment de l'opposition des populations déjà établies, et elle célèbre la domination exercée par Chomedey, dont l'emplacement au sommet est éloquent, ayant vaincu les « obstacles » dans la fondation (Gauthier 2007). Par ailleurs, la représentation stéréotypée et instrumentalisée des figures des Premières Nations est répandue dans le monument commémoratif montréalais, notamment chez le Monument à Jacques Cartier (1893) par Joseph-Arthur Vincent et le Monument à Dollard des Ormeaux (1920) par Alfred Laliberté.

Le monument à Jacques Cartier en automne.
Monument à Jacques Cartier (1893) par Joseph-Arthur Vincent à la place Saint-Henri.

Les matériaux durables employés dans la création des monuments commémoratifs leur assurent une grande longévité. Ce qui peut représenter un avantage d'un point de vue de la conservation des oeuvres est également ironique, puisque ces monuments sont aujourd'hui la cible de protestations en raison de leur iconographie désuète (Osborne 1998). De plus, il est possible de noter l'évolution d'une intéressante situation antithétique, où les monuments sont à la fois invisibles et trop évidents. En effet, lors de mon premier billet, j'ai souligné l'aptitude que possédait l'art public de se fondre dans la ville, cette affirmation s'applique également aux monuments, sinon plus. Il semblerait que ces derniers soient passés maîtres dans l'art de s'effacer dans le tissu urbain dans lequel ils s'inscrivent, semble-t-il, immuablement. L'obsession commémorative (statue mania ou monument mania)2 développée au 19e siècle, et particulièrement entre les années 1870 et 1914, puis au 20e siècle a favorisé la création d'un si grand nombre de monuments que ces derniers n'apparaissent plus que comme des éléments du paysage (Osborne 1998: 434; Doss 2010). À cet effet, Jeffrey Schnapp, professeur de littérature comparée à l'Université Havard, indique que l'«[i]nvisibility in plain sight is where the vast majority of monuments “go to die.”)3» (2021). D'autre part, la glorification d'un passé violent, l'héroïsation de figures historiques ambigües, les iconographies offensantes et l'absence de représentation de la diversité sont quelques raisons pour lesquelles les monuments commémoratifs traditionnels sont vivement contestés.

Le monument à Dollard-des-Ormeaux.
Monument à Dollard des Ormeaux (1920) par Alfred Laliberté.
Détail du groupe sculpural central du monument.
Détail du groupe sculptural au centre du Monument à Dollard des Ormeaux.

Au sujet de l'omission de la diversité, Kirk Savage, professeur d'histoire de l'art et de l'architecture à l'Université de Pittsburgh, identifie l'exclusion des femmes, des personnes racisées et de la classe ouvrière de la représentation commémorative, monopolisée par des hommes blancs (1999). Si les deux monuments réalisés en la mémoire de la Reine Victoria proposent une coupure dans ce monopole masculin, il demeure que ces monuments commémorent une figure issue de l'élite royale. Cette dernière est la seule à posséder deux oeuvres lui étant dédiées, réalisées en l'espace de trente-cinq ans. Or, le premier, intitulé Monument à la Reine Victoria (1869), fait par Mashall Wood4 et situé au Square Victoria, ainsi que le second, La Reine Victoria, réalisé en 1900 par la Princesse Louise, fille de la Reine Victoria, font régulièrement l'objet de protestations par le biais de jets de peinture, notamment. Dans ce cas, l'impérialisme britannique, que la Reine Victoria a mené à son paroxysme, et les violences coloniales qui en découlent sont décriés. Il faut savoir qu'environ un cinquième de la superficie terrestre « appartenait » au Commonwealth sous son règne (Rayburn et Harris 2015).

Premier Monument de la reine Victoria.
Le Monument à la Reine Victoria (1869) par Mashall Wood. En outre, la symbolique de domination du personnage commémoré, généralisée dans les monuments traditionnels, transparait jusque dans les photographies de l'oeuvre. La perspective en contre-plongée me forçait, en tant que spectatrice, à adopter un point de vue subordonné à la figure.
Second Monument de la reine Victoria.
Le monument à La Reine Victoria, réalisé en 1900 par la Princesse Louise. Ce second monument dédié au monarque britannique montre une reine établie, plus mature, et qui assoit son autorité sur le public de l'oeuvre.
Photographie libre de droits issue de WikimediaCommons: Saharalipour, 2011.
Second Monument de la reine Victoria, arosé de peinture rouge.
Le monument la reine a été vandalisé à maintes reprises. Ici, une photographie de l'oeuvre arrosée de peinture rouge, en mars 2021.
Photographie libre de droits issue par No Borders Media.

Quelles pistes de solutions pour corriger ces monuments?

Il y a un peu plus d'un an, le Monument à John A. Macdonald (1895), fait par George Edward Wade et situé à la Place du Canada, a été déboulonné dans la foulée de protestations contre le racisme systémique, non sans avoir été la cible de nombreux jets de peinture auparavant. Le socle dans lequel se trouvait la statue du premier dirigeant du Canada est depuis resté vide et la situation statique dans laquelle le monument (incomplet) est depuis plongé ouvre la voie à des réflexions quant à son avenir.

Monument à Sir John A. Macdonald, avant son déboulonnement.
Le Monument à John A. Macdonald (1895), fait par George Edward Wade, avant son déboulonnement en août 2020.
Photographie libre de droits issue de WikimediaCommons: Jean Gagnon, 2012.
Monument à Sir John A. Macdonald, avant son déboulonnement, arrosé de peinture orange.
Le mécontentement lié au monument de Macdonald s'est d'abord fait sentir au moyen d'inscriptions et de peinture lancée sur la statue.
Photographie libre de droits issue par No Borders Media.
Monument à Sir John A. Macdonald après son déboulonnement.
Aujourd'hui, le monument présente une imposante base...vide.
Photographie par Sarah Dumaresq.

Les pistes de solutions pour corriger la commémoration problématique des monuments sont nombreuses et plusieurs possibilités nous sont offertes afin de rectifier cette oeuvre ainsi que le monument traditionnel en soi. À cet effet, le Centre Canadien d'Architecture (CCA) a notamment lancé un appel de projets dans la cadre d'une édition spéciale de la Charette, intitulée « Après Macdonald » en novembre 2021. Destiné à investir l'espace antérieurement occupé par la statue de Macdonald, le projet met l'accent sur les propositions temporaires, ne voulant pas reproduire une erreur similaire dans la compréhension du passé comme une entité fixe et immuable.

Lors du prochain billet, je continuerai à explorer le monument, en m'attardant, cette fois, à des formes de commémoration différentes, qui explorent diverses façons d'aborder le médium.

Notes

1: Gérin 2019: 77↩️

2: Voir l'ouvrage d'Erika Doss, intitulé Memorial Mania: Public Feeling in America (2010), à ce sujet.↩️

3: « L'invisibilité au grand jour est l'endroit où 'vont mourir' la grande majorité des monuments » (traduction libre).↩️

4: J'aimerais souligner la disparité dans la représentation de la reine, ici à son accession au trône à 18 ans, où « [c]ontrairement aux modèles inspirés du classicisme où les personnages royaux sont assimilés à des divinités investies de pouvoirs surhumains, Wood trace le portrait d’une chef d’État gracile, sinon fragile, dans une attitude à la fois sobre et solennelle. » (Art public Montréal 2021). Comme quoi, même si la commémoration de la Reine Victoria peut être remise en cause, elle n'échappe pas à une iconographie axée sur un essentialisme féminin.↩️

Bibliographie

ALVAREZ HERNANDEZ, Analays (2010). La commande publique dans un contexte de diversité ethnoculturelle : Débat entourant l'érection du monument La Réparation (1994-1998), Mémoire de maîtrise, Montréal: Université du Québec à Montréal,[En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

ALVAREZ HERNANDEZ, Analays (2021). « The Life and Death of the Monument in the Era of Social Networks : New Communities of Memory », Racar, Vol. 46, No. 2, p.75-84, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

ART PUBLIC MONTRÉAL (2021). Art public Montréal, [En ligne]. Consulté le 19 novembre 2021

BUCKLEY-ZISTEL, Susanne (2021). « Tracing the politics of aesthetics: From imposing, via counter to affirmative memorials to violence », Memory Studies, Vol. 14, No.4, p.781–796, [En ligne]. Consulté le 18 novembre 2021

DOSS, Erika (2010).Memorial Mania: Public Feeling in America, Chicago: Chicago University Press.

GAUTHIER, David (2007). La représentation de l'Autochtone dans l'oeuvre du sculpteur Louis-Philippe Hébert (1850-1917) : figure d'altérité au service d'une idéologie nationale, Mémoire de maîtrise, Montréal: Université de Montréal, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

GÉRIN, Annie (2019). « Le destin des monuments : réflexions sur la commémoration publique », Espace, No. 122, printemps, p.75–79, [En ligne]. Consulté le 18 novembre 2021

KOUBI, Geneviève (2008). « Sur les méfaits de la colonisation », Cités, Vol. 36, No. 4, p. 63-76, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

MARSCH, James H. (2021). « Jour du Souvenir au Canada », L'Encyclopédie canadienne, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

OSBORNE, Brian S. (1998). « Constructing landscapes of power: the George-Etienne Cartier Monument, Montreal », Journal of Historical Geography, Vol. 24, No. 4, p.431–458, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

PIDOUX, Flora (2019). « La décolonisation, un processus inachevé », Dire, Vol. 28, No. 3, automne, [En ligne]. Consulté le 15 novembre 2021

RAYBURN, Alan et Carolyn HARRIS (2015). « Victoria », L'Encyclopédie canadienne, [En ligne]. Consulté le 15 novembre 2021

SAVAGE, Kirk (1999). « The Past in the Present : The life of memorials », Harvard Design Magazine, No. 9, p.14–19, [En ligne]. Consulté le 17 novembre 2021

SCHNAPP, Jeffrey (2021). « Monument Cemetery », ReVista, Vol. 20, No. 3, printemps/été, [En ligne]. Consulté le 16 novembre 2021

Lectures suggérées et sites web complémentaires

1.Toppled Monuments Archive, une archive web anonyme, répertorie l'ensemble des monuments déboulonnés dans le monde.

2.Contested Histories est un site web qui indique chercher des solutions pratiques aux monuments contestés, ainsi qu'à tous les marqueurs historiques problématiques dans l'espace public.

3.Monument Lab est une initiative basée à Philadelphie qui travaille à trouver des approches participatives de l’engagement public et de la mémoire collective.